mercredi 29 février 2012

Éduquer les enfants aux médias


Les enfants grandissent avec la technologie. Elle est partout autour d’eux; à la télévision, à l’ordinateur, sur les panneaux publicitaires, dans les journaux, dans les revues, à la radio, dans les transports en commun… D’ailleurs, le MELS a tenu compte de cette omniprésence en ajoutant une compétence dans le programme de formation de l’école québécois.  Cette compétence vise à intégrer les technologies à l’école. Les enseignants doivent l’utiliser comme moyen de transmettre les savoirs, mais aussi comme moyen d’éduquer les enfants relativement à celles-ci. Qu’est-ce que c’est l’éducation aux médias?  […] C’est le «le développement d'habiletés et de compétences visant à identifier, décrire,comprendre et évaluer les messages quotidiens de notre univers médiatique quicherchent à nous informer, nous distraire, nous émouvoir ou nous vendre quelquechose. En faisant de l'éducation aux médias, nous offrons des occasionsstimulantes d'exercer notre esprit critique pour mieux discerner l'influencedes médias sur notre société, mais surtout sur soi, sur sa propre consommationde biens et de médias.»
En d’autres mots, l’éducation aux médias est devenue essentielle au bon développement des enfants,  car elle les amène à devenir critiques par rapport aux contenus et aux images auxquels ils sont exposés.
Le site réseau éducation-média propose plusieurs activités intéressantes à ce sujet. Ce sont des activités qui se font en ligne. Elles sont attrayantes et s’adressent à des clientèles de tous âges. Le jeu Qui dit vrai met en scène des cybercochons qui font référence au conte des trois petits cochons; bien connus de tous. Ce jeu éduque les enfants quant à la validité de l’information. En cliquant ICI, vous serez dirigé vers le site réseau éducation-médias. Sur cette page, vous aurez accès au jeu dont il est question et au guide de l’enseignant.

Source des images:

lundi 27 février 2012

Le TBI: un outil technologique


Dans notre pédagogie actuelle, la technologie est de plus en plus présente. On vise son inclusion dans les milieux scolaires afin que la culture de notre société se retrouve aussi dans les écoles. Un nouvel outil technologique est de plus en plus connu, utilisé et aimé des enfants. Il s’agit du TBI, un tableau blanc interactif. C’est un tableau blanc utilisé comme écran d’ordinateur qui est tactile, c’est-à-dire que l’on peut le toucher avec nos doigts.

En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu la chance de travailler avec cet outil et cela me fait peur, car peut-être que je serai confronté à l’utiliser, sans aucune formation, dans un prochain milieu de travail.  D’ailleurs, cette nouvelle pratique fait peur à beaucoup d’enseignants, car ils se sentent démunis de connaissances.  Trois enseignantes de l’école Saint-Martin partagent leur expérience avec le TBI dans cette vidéo.



 Comme nous l’avons vu, le TBI vise la construction personnelle de savoirs, ce qui va de pair avec les conceptions de l’apprentissage de nos jours. Outre ce grand avantage, le TBI permet d’attirer l’attention des élèves par les belles couleurs et images. Les enfants peuvent participer activement en travaillant directement sur le tableau. Pour certains, cet outil a permis de développer des compétences sociales. Enfin, un avantage important à considérer, le TBI permet un accès aux technologies que certains nids familiaux ne peuvent offrir à leurs enfants.

 - Si vous êtes comme moi et que vous n’avez jamais utilisé de tableau blanc, voici une démonstration détaillée des possibilités.

jeudi 23 février 2012

Mon expérience de conception du WEB

À l'aide de google site, j'ai du créé en coélaboration un site web de classe. Ma collègue et moi avons choisi de faire un site pour une classe de difficultés d'apprentissage du premier cycle du primaire. Dans ce site, nous retrouvons des descriptions de la clientèle en question, des activités, des horaires et calendriers, des liens vers de nombreuses ressources et encore plus. Vous avez le goût d'y jetter un coup d'oeil. Cliquez sur le site de notre classe.

Comment ai-je trouvé mon expérience?

J'ai beaucoup aimé concevoir un site Internet. Cependant, google site a plusieurs limites notamment en ce qui concerne la mise en page et le coup d'oeil qu'il permet. Si j'avais à refaire l'expérience, j'utiliserais sans hésitation webbly.

Est-ce possible de transférer les apprentissages de conception dans un avenir proche? / Est-ce réalisable de piloter un site web et avoir sa propre classe?

Une fois la racine même du site élaboré, je crois qu'il réaliste d'utiliser ce moyen de communication avec ses élèves et leurs parents. Le web est de plus en plus utilisé comme moyen de communication. Les gens consultent leurs sites favoris de manière hebdomadaire voir journalière. Alors, pourquoi ne pas aller visiter le site de son enfant pour être à jour sur son quotidien. Plusieurs recherchent démontrent qu'il est motivant pour un enfant que ses parents s'intéressent à ce qu'il fait à l'école. (Cartier, 2007)

vendredi 17 février 2012

Les aides techniques et les aides technologiques

Qu'est-ce que c'est?
« L’un des principaux moyens de compenser les incapacités de la personne et de maximiser les capacités résiduelles découlant d’une déficience physique est sans contredit le recours aux aides techniques et aux nouvelles technologies. » (Institut de réadaptation en déficience physique de Québec)

Des exemples d'aides techniques:
  • Fauteuil roulant
  • Marchette
Des exemples d'aides technologiques:
  • Transmission des textes écrits en textes audios
  • WordQ
Ce que j'ai vu jusqu'à maintenant dans les milieux scolaires
Mon parcours m'a permis de rencontrer une seule clientèle: les difficultés graves d'apprentissage. On y retrouve des cas variés allant de la dyslexie, au TDAH, aux troubles du comportement ,etc. Plusieurs s'y retrouvent à cause de dysfonction purement génétique, mais beaucoup y sont, car ils ont été exposés à un manque de stimulation lors de l'enfance. La pauvreté et les conditions familiales y sont malheureusement pour beaucoup.

Les aides sont-elles utilisées?
Quand la famille s'investit et qu'elle a les moyens, elle aura une forte tendance à procurer des aides à l'enfant en difficultés. Elle offrira d'ailleurs beaucoup de soutien à l'enfant dans le but de le rendre autonome. Alors que dans les milieux plus défavorisés, les parents ont besoin d'une grande aide de l'école, car souvent ils ne savent pas comment se procurer des telles aides. Ils en connaissent parfois même pas l'existence.

Et les enseignants dans tout cela?
Beaucoup ne savent pas comment les aides fonctionnent et ont peur de les utiliser à moins que la famille de l'enfant ait déjà fait les démarches, etc...

mercredi 15 février 2012

Cyberdépendance, hé oui!

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de cyberintimidation et cette semaine, ce sera la cyberdépendance.

Pour le billet libre, je me suis inspiré de l'atricle: Cyberdépendance: surveiller pour enrayer paru aujourd'hui, le 15 février, dans le journal le Devoir.

C'est quoi ça, la cyberdépendance?
« La cyberdépendance est une pathologie sociale liée à une surutilisation des technologies de communication et de divertissement. » (Fabien Deglise) 

C'est un phénomène encore tout nouveau qui est peu connu et très peu documenté, mais qui commence à inquéter certains chercheurs du monde scientifique. Des chiffres... Au Québec,  près de 100 personnes seraient atteintes de cyberdépendance. Cette dépendance, se décrit par une surutilisation des réseaux sociaux, une omniprésence sur Internet à des fins multiples: jeux, courriels, etc.

Étant donné la montée exponentielle des technologies, les chercheurs du domaine croient en une croissance de la cyberdépendance.

Inquiétant? Oui. Considérant que les jeunes sont exposés à un très jeune âge au domaine informatique, que l'école est un endroit qui favorisera de plus en plus ce domaine, je crois qu'il sera important de bien éduquer les élèves quant à l'informatique.

Qu'en pensez vous?


Source: http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/342728/cyberdependance-surveiller-pour-enrayer

lundi 6 février 2012

Les 7 indicateurs de valeur ajoutée et le logiciel Hot potatoes

Cette semaine, j'ai découvert un logiciel informatique éducatif nommé Hot potatoes. Il permet de créer des activités diversifiées. Voici une légère analyse des valeurs 7 valeurs ajoutées en lien avec le logiciel.

1.       Accès aux personnes et aux ressources 
D’une certaine mesure, l’accessibilité au logiciel n’est pas optimale, car on doit avoir un ordinateur sur lequel est installé Hot potatoes. Si Hot potatoes n’est pas installé, l’ordinateur doit avoir une connexion à Internet.
2.       Individualisation
L’activité conçue par l’enseignante est sans aucun doute adaptée à l’enfant. Il est possible de respecter son rythme et son niveau.
3.       Feedback
Dans sa conception, l’enseignante peut fournir des aides à l’enfant, mais aussi des pistes de solutions. Lors d’erreurs dans la résolution du questionnaire, l’enseignante peut fournir des explications à l’enfant afin d’assurer sa compréhension.
4.       Autonomie et investissement de l’apprenant
Dans le logiciel Hot potatoes, l’enfant doit constamment faire des choix pour résoudre les problèmes auxquels il est confronté.  
5.       Coopération, collaboration et co-élaboration
Il y a très peu de cette valeur ajoutée, car le logiciel Hot potatoes permet des activités individuelles seulement.
6.       Apprentissages contextualisés
Je crois que l’utilisation d’un logiciel informatique permet de faire des apprentissages réels, car il est facile de produire des activités susceptibles de représenter la réalité.  
7.       Apprentissage de haut-niveau & réflexion critique
Dans ce logiciel, il y a pas ou très peu de place à la prise de position, à l’explication des idées, etc.

Source de l'image: http://hotpot.uvic.ca/wintutor6/hbs_logo.png

jeudi 2 février 2012

Apprendre par vidéoconférence

Dans le cadre du cours TIC et adaptation scolaire, offert dans la formation initiale des maîtres, j’ai eu la chance de suivre un cours par vidéoconférence. Mon professeur, étant très impliqué dans son domaine de recherche, devait se rendre à Dubaï. L’idée de donner son cours dont le sujet est la technologie faisait de cette rencontre virtuelle une chance inouïe. Ce que j’en pense? Quelle belle expérience! SIMPLE & RAPIDE Suivre un cours offrant les mêmes possibilités de discussion dans son confort personnel. Une belle façon d’accommoder professeur et étudiants. En parallèle, depuis plusieurs années, le MELS vise la professionnalisation de l’enseignement. Pour se faire, douze compétences doivent être développées par le pédagogue dans son milieu. La compétence numéro huit  propose d’« Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.» Dans les milieux scolaires, des nouvelles pratiques d’enseignement sont utilisées pour répondre à un besoin sociétal. Cet apprentissage par vidéoconférence s’appliquait donc directement avec le développement de cette compétence.

Fait intéressant : À l’université McGill, les étudiants peuvent accéder à un service de soutien permettant de suivre leurs cours à distance grâce à un enregistrement sonore des cours. Une belle application pratique!

mercredi 1 février 2012

Voici une publicité qui nous illustre à quoi ressemble la cyberintimidation.

Avez-vous déjà entendu parler de la cyberintimidation?

L’omniprésence d’Internet et des outils de communication ont créé un tout nouveau type d’intimidation virtuel. «34 pour cent des élèves du secondaire signalent avoir été intimidés durant l'année scolaire en cours. Parmi ceux-ci, 27 pour cent disent avoir été intimidés via Internet.» (Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2005) À regarder ces statistiques, la situation est alarmante.

Cette forme d’intimidation cause des dommages importants, car les jeunes ne voient pas les conséquences de leurs gestes. Facile de ne pas culpabiliser dans ce temps-là! Tout est fait à distance.

La cyber intimidation existe partout, «Du coup, pour beaucoup de jeunes, même la maison n’est plus un refuge contre la cruauté de certains de leurs camarades d’école.»

La société commence à faire ses preuves pour civiliser les citoyens d’aujourd’hui en autre par son Code Criminel qui régit plusieurs lois à cet effet. Néanmoins, je crois qu’il est de notre devoir d’enseignants d’éduquer les jeunes quant à la cyberintimidation. Le site propose plusieurs moyens simples pour réduire ce mouvement. Jetez-y un coup d’œil, ça vaut la peine!


Site Internet : Réseau
Lien pour l’article contre la cyberintimidation : http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/projets_speciaux/toile_ressources/Contrer_cyberintimidation.cfm